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17 résolutions clés pour soutenir le développement durable en Afrique

Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique.

Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique.

La Semaine du développement de l'Afrique et la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique, organisées du 31 mars au 5 avril à Addis-Abeba par la Commission économique pour l'Afrique (CEA) et la Commission de l'Union africaine (CUA), ont eu pour thème « Vers une approche intégrée et cohérente de la mise en œuvre, du suivi et de l'évaluation de l'Agenda 2063 ainsi que des Objectifs de développement durable ».

« Nous avons eu de nombreuses réunions fructueuses cette semaine pour discuter de cette question essentielle : comment réaliser une transformation économique qui améliore la vie des hommes, des femmes et des enfants africains, jeunes et vieux, citadins et ruraux », a précisé la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma.

Dans le contexte d'une économie africaine au ralenti, assortie d'une baisse des prix des produits de base, les discussions ont porté sur la mise en œuvre des Agendas 2063 et 2030, les migrations, les investissements panafricains, l'urbanisation, le financement de la protection sociale en Afrique et la création de l'Institut africain pour les transferts d'argent.

Les ministres et dirigeants africains ont affirmé que des établissements financiers panafricains et sous-régionaux solides, ainsi que des sources de financement multiples, étaient essentiels à la mise en œuvre réussie du programme de transformation du continent. Les ministres des Finances ont également défendu trois institutions panafricaines, à savoir la Banque centrale africaine, le Fonds monétaire africain et la Banque africaine d'investissement.

Les mesures visant à réduire les flux financiers illicites ont fait l'objet de vives discussions. Lors de la conférence de presse à la clôture de l'événement, Mme Dlamini-Zuma a demandé : « Pourquoi n'exigeons-nous pas que les détenteurs de fonds illicites rapatrient les fonds ? ». Les délégués ont exhorté les pays bénéficiaires à prendre davantage de mesures pour s'attaquer aux pratiques des multinationales qui nuisent aux peuples africains.

Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique, a déclaré : « Nous contribuons à apporter des connaissances sur l'Afrique. L'heure est venue d'accélérer le rythme de la transformation structurelle. Les informations que fournissent ces rapports devraient nous inciter à adopter des politiques favorisant la transformation ».

(source : All wihda)

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